Les enfants de la dernière chance, Peter Hoeg
Devenu adulte et père d'une petite fille, Peter ressent le besoin de raconter l'expérience traumatisante qui a modelé sa vie et dont, encore aujourd'hui, il garde nombre de séquelles.
Peter est orphelin. Il a passé son enfance balloté de foyer d'accueil en institutions pour pupilles. À l'adolescence, il est envoyé au pensionnat du professeur Biehl : une école expérimentale dont le but est de prouver qu'il est possible de ramener à une vie sociale normale des enfants difficiles, que la société estime perdus. C'est leur dernière chance avant l'institut pour déficients mentaux.
Mode éducatif : rigueur, discipline, suppression de toute relation humaine exception faite de celles, purement scolaires entre élèves et enseignants, contrôle total du temps, de chaque minute de chaque jour.
Une méthode d'une grande violence psychologique qui bascule parfois dans la violence physique.
C'est dans ce contexte que malgré les risquent qu'ils encourent, Peter, Katarina et Auguste se lient d'amitié. Ils cherchent à comprendre le pourquoi de ce système. Lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont que des cobayes, ils s'évadent afin de révéler la vérité au grand jour.
Troublant et effarant sont les termes qui me semblent caractériser ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, éprouvé un grand mal être qui a manqué me faire abandonner ma lecture, ce qui ne m'arrive que très rarement.
En faisant abstraction des principes moraux, éducatifs et sociaux conventionnels, je suis enfin (à environ 1/3 du livre) arrivée à pénétrer suffisamment la psychologie du narrateur, complètement obsédé par le temps, pour entrer dans le récit.
Un roman profondément dérangeant, qui me laisse une grande sensation de gêne.
En savoir plus sur l'auteur, ici.
Fiche :
Traduction : Frédéric Durand
Publication : 1993
Edition du Seuil (1997)
ISBN : 2-02-023557-9
Peter est orphelin. Il a passé son enfance balloté de foyer d'accueil en institutions pour pupilles. À l'adolescence, il est envoyé au pensionnat du professeur Biehl : une école expérimentale dont le but est de prouver qu'il est possible de ramener à une vie sociale normale des enfants difficiles, que la société estime perdus. C'est leur dernière chance avant l'institut pour déficients mentaux.
Mode éducatif : rigueur, discipline, suppression de toute relation humaine exception faite de celles, purement scolaires entre élèves et enseignants, contrôle total du temps, de chaque minute de chaque jour.
Une méthode d'une grande violence psychologique qui bascule parfois dans la violence physique.
C'est dans ce contexte que malgré les risquent qu'ils encourent, Peter, Katarina et Auguste se lient d'amitié. Ils cherchent à comprendre le pourquoi de ce système. Lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont que des cobayes, ils s'évadent afin de révéler la vérité au grand jour.
Troublant et effarant sont les termes qui me semblent caractériser ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, éprouvé un grand mal être qui a manqué me faire abandonner ma lecture, ce qui ne m'arrive que très rarement.
En faisant abstraction des principes moraux, éducatifs et sociaux conventionnels, je suis enfin (à environ 1/3 du livre) arrivée à pénétrer suffisamment la psychologie du narrateur, complètement obsédé par le temps, pour entrer dans le récit.
Un roman profondément dérangeant, qui me laisse une grande sensation de gêne.
En savoir plus sur l'auteur, ici.
Fiche :
Traduction : Frédéric Durand
Publication : 1993
Edition du Seuil (1997)
ISBN : 2-02-023557-9